La société civile tire la sonnette d’alarme. En effet, elle dénonce la situation actuelle et notamment face à l’inertie politique.
Ainsi, la société civile estime que la date du 26 janvier 2021, jour du vote de confiance au remaniement ministériel du gouvernement Mechichi, n’est que le fruit d’un compromis politique. Tout en reprochant l’absence de la participation des femmes.
Car, la société civile a exprimé son rejet catégorique de la politique menée par le gouvernement actuel. Et ce, face à la situation sociale et face au nombre d’arrestations de jeunes dont l’âge ne dépasse pas les dix-huit ans. Ce qui laisse entendre qu’un fossé sépare les jeunes et l’Etat.
D’ailleurs, elle appelle le gouvernement à assumer sa responsabilité de la réalité actuelle. En donnant la priorité à l’intérêt national et non à ses propres intérêts.
De ce fait, la société civile appelle toutes les forces vives de la Nation, y compris les Tunisiens, à soutenir et encadrer les manifestations. De même qu’à s’engager, se mobiliser et à resserrer les rangs; afin de continuer à défendre les revendications de la révolution tunisienne et de sa jeunesse. Et ce, dans le cadre du respect.
En outre, la société civile rejette également les déclarations dangereuses du président du Conseil de la Choura d’Ennahda. D’ailleurs, elle s’étonne du silence du chef du gouvernement Hichem Mechichi.
Alors, elle appelle à ce que demain soit une journée de colère nationale et de protestation devant le Parlement au Bardo, à 13h00.
Sachant que parmi les organisations signataires, on retrouve:
le Syndicat national des journalistes tunisiens; l’Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement; l’Association tunisienne pour la défense des libertés individuelles; la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme; le Forum tunisien des droits économiques et sociaux; l’Association tunisienne des femmes démocrates; l’Association tunisienne des jeunes avocats; Droits EuroMed; l’Organisation tunisienne contre la torture; l’Association de solidarité Tala; l’Observatoire national pour la défense de la civilisation étatique; l’Organisation des Martyrs de la Liberté Nabil Al-Barakati: Souvenir et loyauté; la Fusion de l’Association tunisienne pour la justice et l’égalité; l’Organisation tunisienne contre la torture; la Coalition tunisienne pour abolir la peine de mort; l’Avocats sans frontières; l’Association de solidarité laïque de Tunis; l’Union générale des étudiants tunisiens.